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Place à la critique!
Editos le 12 janvier 2022
Lire la suite...Cette année semble commencer sous le signe de la réflexivité.
Si bien souvent le cinéma parle de lui-même, se questionne sur sa propre pratique et sur le rapport du spectateur à la représentation, ce discours apparaît central dans quelques films qui ouvrent ce numéro.
Dans Matrix Resurrections, le choix même de la réalisation de ce quatrième opus est interrogé de manière évidente et amusante: Neo (Keanu Reeves) est à l’origine du jeux vidéo Matrix à succès, dont les images qui nous sont offertes en aperçu reprennent celles des films précédents… Emmanuel Carrère met quant à lui en abyme sa prop...
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Le chef-d’œuvre
Editos le 15 décembre 2021
Lire la suite...Tout le monde, je l’espère, se rappelle un moment de vie qui l’a bouleversé; une rupture, un décès, un plat, une rencontre, un espoir, une odeur, un geste. Ce qui me vient d’emblée - pardon chères et chers cinéphiles - c’est le souvenir du célèbre jeune pianiste Daniil Trifonov interprétant, dans une petite salle en Valais, la Sonate en si mineur de Liszt, les yeux au ciel, à la fois rêveur et obstiné, le front humide. Le Russe donnait l’impression de voler et provoquait l’émerveillement, jusqu’à l’envoûtement, plus rien d’autre n’avait d’importance.
Je ne vous apprends rien: le cinéma détient...
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Figures féminines
Editos le 08 décembre 2021
Lire la suite...Un grand nombre des films présentés dans ce numéro a pour protagonistes des personnages féminins. Longtemps centrales dans le mélodrame, elles ont depuis évolué dans bien des genres. En disant ça, rien n’est encore dit bien sûr. Il s’agit avant tout de saisir la manière dont elles sont appréhendées.
Dans Encanto, bien que la petite Mirabel en soit la figure centrale et qu’elle ait la responsabilité de préserver les pouvoirs magiques de la famille, aucun discours particulier sur sa perception du monde en tant que fille n’est proposé.
Les Choses humaines confronte deux attitudes possibles face à
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Annonce à nos lecteurs.trices
Editos le 01 décembre 2021
Lire la suite...NOUS AVONS BESOIN DE VOUS!
Chers·ères lecteurs·trices,
Ciné-Feuilles vit une période très difficile. La baisse de fréquentation des cinémas semble avoir eu un réel impact sur nos abonnements qui ne cessent de décliner, malgré vos retours positifs qui continuent à nous encourager chaque jour.
Aujourd’hui nous avons besoin de vous car il y va de la survie de votre bimensuel. Nous avons besoin de vous car nous estimons qu’il est utile de servir de relais entre les œuvres et le public, cinéphile ou pas (encore)! Nous avons besoin de vous car le cinéma est une passion qui se pa...
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Le début, la fin?
Editos le 17 novembre 2021
Lire la suite...Pour un artiste, connaître le succès, c’est risquer la défaite (ou l’inverse). Certainement, les cinéastes ou interprètes se servent de l’ambivalence des sentiments, tel un moteur, pour entamer chaque nouveau projet. Car il y a la peur d’être rejetés, incompris, has been ou simplement mauvais. Mais il y a aussi le besoin d’exprimer une idée, une impression, de trouver du sens ou de rêver. Enfin l’envie de briller, d’être reconnus par ses pairs, le public, la presse; les cinéastes sont soutenus lorsqu’ils plaisent, critiqués quand ils ne sont plus à la hauteur des espérances. Ou pire, ignorés. ...
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Des solitudes épargnées
Editos le 03 novembre 2021
Lire la suite...En tant qu’art collectif, projeté en salle obscure, le cinéma s’oppose aux arts conçus dans la solitude et voués à la découverte individuelle. Pourtant, depuis des décennies déjà, d’autres formes de visionnement de films nuancent cette conception du cinéma.
Ne pouvant faire fi de ces pratiques alternatives, désormais dominantes, des festivals tels que le Geneva International Film Festival (GIFF) les mettent au-devant de la scène, comme le souligne Anaïs Emery, nouvelle directrice, dont l’entretien introduit ce numéro. Le lieu de visionnement conditionne aussi le type de films - le spectateur n...
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En coulisse
Editos le 20 octobre 2021
Lire la suite...Dans tout domaine lié de près ou de loin à l’art, une œuvre rendue au public porte un travail préparé à l’écart, dans l’ombre. Avant sa cristallisation, l’étape est cruciale et recèle des enjeux artistiques ou politiques qui toujours laissent une trace, aussi invisible soit-elle. Grâce à une passionnante actualité cinématographique et la plume de celles et ceux qui vous concoctent - en coulisse également, et dans le plus grand secret - votre bimensuel, ce numéro met la lumière sur des pépites révélant l’arrière-cour de milieux qui font voir, lire ou taire.
Ainsi Pleasure de Ninja Thyberg expos...
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Personnages en quête d’histoire
Editos le 06 octobre 2021
Lire la suite...En retenant quelques films de ce numéro, notamment ceux mis en avant, on constate leur caractère hétéroclite. Pourtant, plusieurs d’entre eux ont en commun la manière de dessiner, en creux ou non, l’histoire, à travers leur personnage. Julie (en 12 chapitres), dont la protagoniste et les méandres amoureux évoquent quelque peu celle des Amours d’Anaïs, tente de saisir l’évolution des relations de couple en adéquation avec les changements sociétaux. Des femmes qui s’inscrivent ainsi dans l’instant et qui refusent la transcendance d’un amour, comme Monica Vitti en son temps dans L’Éclipse d’Anton...
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Des frontières poreuses
Editos le 22 septembre 2021
Lire la suite...Au cinéma, les grands acteurs incarnent bien plus que leurs rôles. Le défunt Jean-Paul Belmondo en est un exemple et les hommages qui ont suivi sa mort témoignent du regard qui transperce l’écran, au-delà des personnages et prouesses techniques. L’homme et l’artiste n’ont fait qu’insuffler plus de profondeur aux œuvres qui l’ont porté au fil du temps.
Le septième art a ce pouvoir d’intégrer les vies de celles et ceux qui apparaissent au premier plan. Derrière Mabel qui souffre dans Une femme sous influence ou les remises en question de Myrtle dans Opening Night de John Cassavetes, il y aura to...
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Rêves projetés
Editos le 08 septembre 2021
Lire la suite...Parmi les tendances du cinéma actuel, on remarque une importance accordée aux drames du quotidien ainsi qu’à la trajectoire de personnages issus d’une minorité, ceci retraduit de manière la plus réaliste possible. Supernova d’Harry Macqueen parvient en ce sens à explorer l’intimité d’un couple, que la maladie vient ronger. A contrario Gogo échoue remarquablement dans cette recherche: les artifices mobilisés pour rendre le parcours de la protagoniste spectaculaire desservent le propos, prenant le public, au même titre que Gogo, pour un imbécile.
Tel Pygmalion face à sa statue, le cinéma peut au...