Comme des bêtes 2

Affiche Comme des bêtes 2
Réalisé par Chris Renaud, Jonathan Del Val
Titre original The Secret Life of Pets 2
Pays de production U.S.A.
Année 2019
Durée
Musique Alexandre Desplat
Genre Animation, Comédie, Famille
Distributeur Universal
Acteurs Patton Oswalt, Tarek Boudali, Philippe Lacheau, Julien Arruti, Willy Rovelli, Élodie Fontan
Age suggéré 6 ans
N° cinéfeuilles 817
Bande annonce (Allociné)

Critique

Dans la continuité du premier opus, Comme des bêtes 2 propose un aperçu, souvent comique, de la vie des animaux domestiques, lorsque ceux-ci sont soustraits au regard de leur maître. Le film tombe pourtant dans des schémas narratifs stéréotypés.

Les bouilles des animaux de compagnie du précédent opus ressurgissent à l’écran pour de nouvelles aventures. Le protagoniste Max, un fox-terrier, voit son angoisse naturelle exacerbée par l’arrivée dans la famille d’un nouveau-né, inconscient des dangers qui l’environnent. A cette quête initiatique s’ajoutent les péripéties de la canine, blanche et délicate Gidget, responsable de surveiller le jouet préféré de Max en son absence, et du super lapin Pompon, qui, surévaluant son courage, est chargé de délivrer un tigre de cirque victime de maltraitance. Toutes ces histoires finiront bien sûr par converger vers une même résolution.

L’anthropomorphisation de ces héros sur pattes est efficace: on rit de leur voir attribués des caractères psychologiques marqués comme en témoigne l’hilarante scène chez le psychologue pour animaux où sont présentés différents cas de déviances névrotiques. Parfois, c’est la manière dont les enfants les traitent comme des peluches qui prête à rire. La musique, composée par Alexandre Desplat - récompensé aux Oscars pour The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2015) et La Forme de l’eau (Guillermo del Toro, 2018) -, alterne entre différents styles en fonction des situations, ce qui surprend positivement compte tenu de la bande-son de certains dessins animés uniquement constituée, par exemple dans Alvin et les Chipmunks, de musique commerciale.

Malgré un début prometteur et des idées ingénieuses ponctuant le récit - par exemple l’issue trouvée à la confrontation entre Gidget et une bande de chats appartenant à une vieille mamie -, le comique de répétition finit par lasser, le scénario par se reposer sur des schémas narratifs conventionnels (notamment dans les courses-poursuites et les ruses pour échapper aux méchants) et certains stéréotypes perdurent, tel que l’accent russe pour caractériser les opposants. Si ces derniers permettent une certaine efficacité narrative, la répétition à l’identique (ou presque) s’effectue au détriment de l’intérêt du spectateur, et de son plaisir.


Sabrina Schwob

Appréciations

Nom Notes
Sabrina Schwob 9