Réalisé par | Fabien Onteniente |
Titre original | All Inclusive |
Pays de production | France |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | Benjamin Biolay, Daniel Koueloukouenda |
Genre | Comédie |
Distributeur | Praesens-Film |
Acteurs | Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Franck Dubosc, François-Xavier Demaison, Amelle Chahbi, Caroline Anglade |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 807 |
Alors qu’il pensait passer une semaine romantique en Guadeloupe, Bruno (François-Xavier Demaison) se fait planter par sa femme à l’aéroport, celle-ci voyant leur relation s’épuiser de plus en plus.
Désespéré, il est encouragé à partir quand même par un drôle de bonhomme, Jean-Paul Cisse (Franck Dubosc) et va, à ses côtés, découvrir non seulement le bonheur flamboyant des Club Med mais aussi ce qui compte vraiment.
Si l’on aborde ce film avec les attentes - esthétiques, réflexives - que l’on pourrait avoir face au cinéma, on ne peut que constater la vulgarité, l’humour raté, les personnages caricaturaux, le récit incohérent et bourré de stéréotypes autant racistes que sexistes. Mais en rapprochant Nicky Larson et le parfum de Cupidon de Philippe Lacheau (CF n. 806) et cette dernière production du duo Onteniente-Dubosc, responsable notamment des Camping à répétition, on ne peut s’empêcher de se demander s’il ne faudrait pas voir ce cinéma français sous un autre angle. Lamentable, il l’est, mais est-ce que le constater, film après film, est vraiment utile?
En lisant les commentaires de Dubosc sur All Inclusive, on ne peut en tout cas que constater la sincérité de sa démarche. Adepte des clubs de vacances, de ces lieux où «il y a moins de différences entre les uns et les autres» parce que tout le monde est en maillot de bain, il semble bien avoir choisi ce cadre pour tracer - sans mépris mais aussi sans distance critique - le portrait des êtres qui s’y rendent et s’y rencontrent. On croise de fait une galerie de personnages variés, de la retraitée scandaleuse mais solitaire au propriétaire désabusé et vieillissant, en passant par le trio de jeunes femmes célibataires, à l’affût d’aventures amoureuses.
Devant la caméra peu inspirée d’Onteniente, tout cela nous semble évidemment cliché, le kitsch affiché du film n’aidant pas. Mais si sincérité il y a vraiment, cela signifie que All Inclusive désire s’adresser à un certain public, ou en tout cas se veut la représentation d’un certain mode de vacances. On peut dès lors regretter que l’intelligence soit complètement absente de cette démarche.
Adèle Morerod
Nom | Notes |
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Adèle Morerod | 4 |