Nos étoiles contraires

Affiche Nos étoiles contraires
Réalisé par Josh Boone
Pays de production U.S.A.
Année 2014
Durée
Musique Mike Mogis, Nate Walcott
Genre Romance, Drame
Distributeur foxwarner
Acteurs Willem Dafoe, Laura Dern, Shailene Woodley, Ansel Elgort, Nat Wolff
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 707
Bande annonce (Allociné)

Critique

L’avertissement est donné dès le départ: le film ne sera pas drôle. Nos Étoilescontraires raconte en effet l’histoire de deux adolescents atteints du cancer. La narratrice, Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley), âgée de 16 ans, survit depuis trois ans grâce à un traitement expérimental. Sa thyroïde est touchée, ses poumons sont malades et elle se déplace avec une bonbonne d’oxygène qui lui permet de respirer convenablement. Dans un groupe de soutien, elle fera la connaissance d’Augustus Waters (Ansel Elgort), d’un an son aîné, qui souffre d’ostéosarcome (il a déjà été amputé d’une jambe). 
Hazel et Augustus se passionnent pour un roman de Peter Van Houten (Willem Dafoe), «Une impériale affliction», consacré à une jeune fille atteinte d’un cancer, roman qui se termine au milieu d’une phrase. Curieux du sort de ce personnage, ils iront tous deux à Amsterdam afin d’y rencontrer l’écrivain. Ils visiteront la maison d’Anne Frank.
On portera au crédit des auteurs du film d’avoir osé s’attaquer à un sujet difficile: le domaine sensible des adolescents atteints par une maladie incurable. Plusieurs séquences de la deuxième partie de Nos Étoiles contraires permettent d’aborder quelques problématiques liées à la vie d’une famille chamboulée par la maladie d’un enfant, au sens à donner à l’existence, au sentiment d’injustice ressenti par les malades, aux notions de souvenir et d’oubli.
Adaptation du roman éponyme de John Green (2012), le film renvoie par son titre, The Faultin ours Stars, à Shakespeare et à une réplique (déformée) tirée de Jules César: «La faute n’est pas dans nos étoiles, mais en nous-mêmes». Mais toute référence au dramaturge anglais s’arrête là… Les jeunes acteurs font de leur mieux (Shailene Woodley campe un personnage de Hazel presque crédible), et les adultes jouent correctement les utilités. Le film (trop long) ne démarre vraiment qu’au bout d’une heure et la mise en scène – qui se veut sans doute discrète – est assez lisse. On se parle beaucoup par portables, on imagine assez vite le déroulement d’une intrigue où l’émotion paraît programmée.
A signaler que ce film un peu «tire-larmes» a très bien démarré au box-office américain au début de cet été.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 12
Daniel Grivel 8
Nadia Roch 13