Critique
Des scientifiques ont trouvé le moyen de supprimer le gène de la vieillesse. A partir de 25 ans, le métabolisme s’arrête de vieillir et tout individu ne change plus physiquement, peu importe son âge. Cependant, dès que cet âge est atteint, tout être se voit offrir mille heures et doit essayer de survivre. Le temps devient alors de l’argent. Il faut «gagner» du temps pour rester en vie. Et si les riches accumulent les années, les autres ne peuvent que recourir à l’illégalité pour survivre. Will Salas (Justin Timberlake) est contre ce procédé de vie et se donne alors comme mission de répartir les richesses afin que chaque personne ait les mêmes chances dans la vie.
L’idée de scénario est originale et brillante, qui prend à la lettre la fameuse expression «le temps, c’est de l’argent». Le réalisateur imagine une société où l’immortalité est possible. Mais elle n’est réservée qu’à quelques privilégiés qui en ont les moyens. Ainsi, plus que jamais dans ce monde, les riches sont les plus puissants. Au départ, il s’agit donc avant tout dans ce film d’un état des lieux alarmant. Mais très rapidement, en lieu et place de la métaphore sociale subtile qu’elle aurait pu être, cette réalisation ne devient plus qu’un thriller mal fichu dans lequel de pseudo-Bonnie et Clyde se débattent pour faire triompher la justice.
Note: 5
Georges Blanc