3 jours max

L’exercice de la critique n’est pas toujours simple. Après avoir goûté à ce qui se fait de pire dans le cinéma d’action (voir l’article ci-dessus sur The Expendables 4), voilà que l’auteur de ces lignes a dû se confronter au pendant comique de la lie cinématographique.

3 jours max (suite de 30 jours max), réalisé par Tarek Boudali, réunit à nouveau la Bande à Fifi (composée notamment de Philippe Lacheau, Elodie Fontan ou encore Julien Arruti) pour l’envoyer à travers le monde (de Paris à Cancún en passant par Abou Dabi, l’équipe du film a dû passer de belles vacances…) à la recherche d’émeraudes afin de sauver la grand-mère de Rayane (Tarek Boudali) kidnappée par un cartel mexicain.

3 idées max, c’est ce qui caractérise un scénario simpliste qui empile les clichés. Et ce n’est pas en parodiant péniblement des classiques comme Mission: Impossible ou Indiana Jones que le moment vécu sera plus plaisant.

3 sourires max, c’est le ratio pour cette comédie aux ressorts éculés où les vannes fonctionnent toujours avec la même mécanique et se voient explicitées continuellement. Dès lors, le tempo comique patauge du début à la fin, tout en offrant quelques saillies douteuses, voire ouvertement déplacées.

3 expressions max, c’est à peu près le panel qu’offre les interprètes en constant surjeu.

3 neurones max, c’est certainement ce qu’il aura fallu pour créer un tel ratage.

3 heures max, c’est malheureusement la suite promise par la fin du film à laquelle nous aurons potentiellement droit étant donné la réussite probable de l’entreprise.