Réalisé par | Yves Angelo |
Pays de production | France |
Année | 2015 |
Durée | |
Genre | Drame |
Distributeur | agorafilms |
Acteurs | Sylvie Testud, John Arnold, Grégory Gadebois, Zacharie Chasseriaud, Mathilde Bisson |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 731 |
Est-ce parce qu’ils sont trois à l’écrire - dont François Dupeyron - que le scénario peine à convaincre? Dès le début, coïncidences et comportement apparaissent peu vraisemblables. Dans la magistrature, l’un des décors du film, il est des règles qu’on ne transgresse pas au premier émoi…
C’est pourtant ce que s’autorise Sophie (Sylvie Testud), juge d’instruction à Toulon. En face d’elle, Juliette (Mathilde Bisson) doit répondre d’abus de faiblesse sur la personne de son amant qui vient de se suicider. Juliette est une prostituée au psychisme peu solide. L’interrogeant, Sophie découvre que le bébé, dont la jeune femme dit avoir accouché sous X à l’âge de 14 ans, pourrait être le garçon qu’elle et son mari (Grégory Gadebois) ont adopté. Avocat, ce dernier conseille vivement à sa femme de se dessaisir de l’affaire. En vain. Ce sera le point de départ de bien des mensonges.
Coïncidences, donc, et attitudes irresponsables. Elles ne semblent là que pour enfoncer le film dans la tragédie. C’est plutôt aux caractères qu’il faut s’intéresser, à la façon dont ils s’acquittent, ou non, de leurs erreurs. Yves Angelo les brosse plutôt bien et les comédiens les incarnent avec conviction. La mise en scène, elle, se sert adroitement des ellipses pour ne jamais tomber dans le risque d’en dire trop. Si les scénaristes avaient su éviter les trop nombreux rebondissements, Au plus près du soleil, aurait pu explorer plus sérieusement le difficile ménage que doivent parfois composer la vie professionnelle et la famille.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Geneviève Praplan | 12 |
Nadia Roch | 12 |