Last Night

Affiche Last Night
Réalisé par Massy Tadjedin
Pays de production France, U.S.A.
Année 2010
Durée
Musique Clint Mansell
Genre Drame, Romance
Distributeur pathefilms
Acteurs Keira Knightley, Guillaume Canet, Eva Mendes, Sam Worthington, Daniel Eric Gold
Age légal 10 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 630
Bande annonce (Allociné)

Critique

Joanna (Keira Knightley) et Michael (Sam Worthington) vivent à New York. La première dit avoir écrit un roman et pratiquer le journalisme (de mode), le second est agent immobilier. Un petit différend d’ordre sentimental surgit au retour d’une soirée mondaine. Le lendemain, Michael doit se déplacer avec son staff professionnel à Philadelphie, cela en même temps que Laura (Eva Mendes), la collègue de bureau qui est à l’origine du petit conflit mentionné plus haut. Et, ce même jour, Joanna va croiser inopinément Alex (Guillaume Canet), un ancien amant. Voilà pour les prémices de l’intrigue et les rencontres de la journée: bonne soirée et bonne nuit!

Avec Last Night, la scénariste-réalisatrice-productrice Massy Tadjedin a choisi de faire dans le sentimental élégant, mais s’installe très vite chez le spectateur une impression de «déjà-dit-et-déjà-vu». L’intérêt sera mince: suivre, 24 heures durant, la vie de deux, puis de quatre protagonistes qui n’ont pas d’autres soucis que de parler de leurs problèmes de cœur. Difficile d’éprouver de l’empathie à l’adresse de personnages qui passent leur temps à se regarder le nombril. Inconstance des sentiments et jalousie, fidélité et choix de vie, non-dits et menteries, responsabilité et culpabilité - thèmes rebattus s’il en est - se donnent péniblement rendez-vous dans cette histoire sentimentale faite de chassés-croisés attendus, de soirées où l’on passe d’un bar à un hôtel et où, à quelques détails près, tout est prévisible. Mises à part les toutes premières séquences où la cinéaste parvient à poser adroitement décor et personnages, le film se borne à suivre en parallèle (et laborieusement) les trajectoires des deux protagonistes principaux, sans éviter poncifs ni attendrissements faciles, jusqu’à l’ultime plan de cette historiette: de retour dans les bras de son mari, Joanna laisse échapper un soupir. Dans ceux de Morphée (ou presque), le chroniqueur fait de même.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 8
Daniel Grivel 9
Anne-Béatrice Schwab 12