Harry Potter et les reliques de la mort - Partie 1

Voici donc le septième et pénultième film de la saga - grâce à laquelle Joanne K. Rowling est devenue plus de 600 fois millionnaire, chevalier de l’Empire britannique et de la Légion d’honneur - et troisième de ceux réalisés par David Yates, besogneux de séries TV, ce qui explique peut-être sa peine à maîtriser un format cinq fois plus long...

Treize ans ont passé depuis la parution du premier tome narrant les aventures du jeune apprenti sorcier et de ses fidèles compagnons. Les acteurs, contrairement à Tintin qui reste éternellement jeune, ont donc pris de l’âge et s’intéressent non seulement aux imprécations en latin de cuisine mais à la magie des sentiments amoureux.

Comme son titre l’indique et conformément aux préférences de Mme Rowling,, le personnage central est la mort, d’où le caractère de plus en plus sombre de la saga. Harry Potter et ses amis partent à la recherche des horcruxes, sept objets dans lesquels leur ennemi juré Voldemort a réparti son âme (une manière de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier...)

Les aficionados de la première heure apprécieront peut-être, mais ceux qui ne sont pas des inconditionnels s’ennuieront probablement, déplorant des effets pas toujours réussis (les elfes sont moches) et une magie à géométrie variable (la baguette de Harry permet de repérer une épée immergée, mais pas de la récupérer...); tout au plus souriront-ils d’une Imelda Staunton faisant penser à la baronne de Rothschild...

L’image finale laisse à penser que le dernier affrontement entre le Bien et le Mal sera titanesque; on se réjouit surtout à l’idée que ce sera l’ultime...