Critique
Après le succès de PIRATES (plus de 653 millions de dollars), il fallait continuer sur la lancée, et le réalisateur a profité de faire d'une pierre deux coups, tournant parallèlement les épisodes 2 et 3 (le cinéma est aussi une affaire de rentabilité).
Objet de critiques mitigées, le N° 2 ne démérite cependant pas: Johnny Depp, la bride sur le cou, s'en donne à cœur joie dans un personnage plus déjanté que jamais; une rivalité amoureuse vient pimenter l'intrigue, le film se pare de couleurs plus sombres et moins Club Med, des personnages inquiétants surgissent aux côtés des rôles secondaires plus familiers. La première séquence donne déjà l'ambiance, avec la chanson qui retentit déjà dans l'île au trésor de Stevenson.
Pour les amateurs du genre, le film est un régal de citations et d'allusions, un florilège des histoires de corsaires et autres flibustiers; voici venir le Hollandais Volant; un Nautilus avant la lettre; le légendaire Kraken, poulpe géant; Davey Jones, maître des sept mers au visage de pieuvre, et son équipage incrusté de coquillages et d'algues...
Daniel Grivel