Prix à payer (Le)

Affiche Prix à payer (Le)
Réalisé par Alexandra Leclère
Pays de production France
Année 2007
Durée
Musique Philippe Eidel
Genre Comédie
Distributeur Wild Bunch Distribution
Acteurs Patrick Chesnais, Nathalie Baye, Christian Clavier, Géraldine Pailhas, Gérard Lanvin
N° cinéfeuilles 545
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Jean-Pierre Ménard (Christian Clavier) est un homme d'affaires fortuné. Belle femme, Odile (Nathalie Baye), acheteuse compulsive dans les boutiques de luxe; une fille ado charmante; appart superbe; limousine avec chauffeur: la réussite, quoi! Sauf que côté couple, la routine semble avoir éteint tout désir. Monsieur et Madame font chambre à part. Si Madame s'en accommode, Monsieur, lui, geint. Alors qu'il se confie à son chauffeur Richard (Gérard Lanvin), il apprend que chez celui-ci, ce n'est pas mieux: une compagne débarquée avec ses deux mioches, qui se découvre des velléités d'écriture et qui passe ses nuits à titiller la muse! Ils arrivent à la conclusion que toutes les femmes font pareil, à savoir qu'elles profitent du pognon de leur mec... Fort du conseil du chauffeur ""coupez-lui les vivres et vous allez voir..."", notre P.-D.G. va établir une nouvelle règle sans scrupules pour tenter de restaurer une vie de couple. La guerre est déclarée...

Après LES SŒURS FÂCHEES, comédie d'assez bonne venue, la réalisatrice essaie de nous distraire avec une comédie en-deçà de nos attentes. La vie chaotique du couple, thème récurrent dans la filmographie française, flirte avec la gaudriole. Le scénario s'englue et s'alourdit au fil des images. Les personnages, les hommes en particulier, tentent de se raccrocher à un fonctionnement archaïque et vénal pour ""sauver"" leur couple, alors que les femmes jouent la complaisance. De l'amour? Que nenni!

Si la réalisatrice semble avoir saisi les difficultés du couple contemporain, le malaise de l'homme qui se sent déstabilisé, qui a perdu ses repères face à la femme ayant conquis des libertés, son propos est bien court. Il se résume à la formule lapidaire que donnent les producteurs dans leur fiche de promotion: ""Pas de cul, pas de fric."" Plus goujat que drôle! De plus, la musique de tango argentin généreusement utilisée ne suffit pas à insuffler un peu de passion aux personnages, bien dirigés, on le concède. Cependant, LE PRIX A PAYER n'accroche pas et on s'ennuie!"

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