Réalisé par | David Leitch |
Pays de production | États-Unis |
Année | 2024 |
Durée | |
Musique | Dominic Lewis |
Genre | Action, Comédie |
Distributeur | Universal |
Acteurs | Ryan Gosling, Emily Blunt, Aaron Taylor-Johnson |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 921 |
Inspiré de la série portant le même nom, produite par la ABC et diffusée durant la première moitié des années 1980, The Fall Guy prend une tournure plus comique que son original tout en laissant l’action prévaloir.
Colt Seavers (Ryan Gosling), un ancien cascadeur, se retrouve à reprendre du service sur le tournage de son ex petite amie Jody Moreno (Emily Blunt) qui ne voulait initialement pas de sa présence. Cependant, Tom Ryder (Aaron Tylor-Johnson), l’acteur principal de «Metal Storm» est porté disparu, une situation qui menace donc l’arrêt du tournage. Colt, cherchant désespérément à reconquérir Jody, part alors à sa recherche, ce qui engendrera bon nombre de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres.
Il s’agit là d’une œuvre qui n’ose se prendre au sérieux, tout en saluant les métiers oubliés du septième art. Dramatique à souhait, une comédie emplie d’actions donnant dans le «too much» à la sauce américaine, un comique de répétition inlassable et un casting qui ne peut que promettre un jeu d’acteur sans faute: tous les ingrédients sont réunis pour qu’elle soit divertissante. En effet, c’est la démesure à son paroxysme: Colt Seavers traverse toutes les vitres, tous les pare-brise, et finalement toutes les surfaces qu’il rencontre ou presque, les explosions en tout genre fusent, la romance est poussée dramatiquement à l’extrême permettant un ridicule qui suit parfaitement la ligne directrice humoristique. De plus, la réalisation sert la narration (contrairement aux comédies françaises), le montage et les mouvements de caméra permettent d’ajouter un effet immersif, voire burlesque. Tout ceci est bien rythmé, le récit prend même des chemins que l’on n’aurait pensé à emprunter, même si d’autres semblaient plus évidents, The Fall Guy sait jouer de son genre. La mise en abyme cinématographique est constante, permettant ainsi au film d’être ultra référencé et aux spectateur·rice·s d’assister indirectement au tournage d’un film hollywoodien à gros budget, tout comme celui que le public est en train de visionner.
Un bémol cependant: l’action est parfois trop présente et en devient presque agaçante. Effectivement, un trop plein d’actions ne bouchera jamais les trous laissés par des passages à vide scénaristiques. Et comme Colt Seavers le verbalise lui-même à propos de la gestion de l’action au sein d’un récit: «Si c’est trop, tu perds l’audience», et il n’a pas tort.
Fanny Lamoureux
Nom | Notes |
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Fanny Lamoureux | 15 |