Maison de retraite 2

C’est une histoire de personnes âgées, en grande forme pour la plupart. Chacune d’elles est marraine d’un orphelin qui vit à ses côtés. Le mélange des générations est bénéfique aux «seniors», et Milann (Kev Adams) le sait, lui qui en a profité enfant. Aujourd’hui, il dirige son propre établissement et fait tout ce qu’il peut pour rendre les gens heureux. Mais les premiers pépins l’obligent à déménager tout son monde dans une maison du même genre. Il y découvrira qu’il est victime d’une collègue très malfaisante.

Deuxième du genre, Maison de retraite a changé de réalisateur, Claude Zidi Jr. remplaçant un Thomas Gilou démissionnaire, malgré le succès de son épisode. Les deux films sont soutenus par la maison de production The Man France, dont le champion de tennis Stan Wawrinka et Raphaël Gribinski font partie. Avec raison? Pas vraiment car si ce numéro 2 fait appel a beaucoup de générosité et des bons sentiments acceptables, il n’en est pas moins une comédie au premier degré, avec son surplus de clichés et de plaisanteries douteuses, en tout cas trop faciles pour faire rire.

Toutefois, plusieurs chanteurs et comédiens âgés y trouvent leur compte, comme Enrico Macias, Michel Jonasz, Daniel Prévost, Firmine Richard ou Liliane Rovère. Notons parmi eux un Jean Reno, qui, dans la peau d’un personnage mesuré et intéressant, rappelle l’excellent comédien qu’il est, derrière les rôles stupides dont sa carrière abonde. Cela dit, si l’on se souvient que le cinéma est qualifié de 7e art, il vaut mieux réfléchir plus profondément avant de se lancer dans un Maison de retraite 3.