Overlord

Juste avant le débarquement de Normandie, une escouade de GI est parachutée pour détruire un relais de communication allemand, situé sur le clocher d’église d’un petit bourg français.

Aidé par une jeune villageoise - sachant l’anglais (ça aide!) - l’équipe va découvrir que d’étranges et épouvantables expériences sont menées dans la forteresse locale sur des cobayes humains locaux.

Si la première heure (qui permet de collecter quelques points) appréhende l’espace rural en respectant les codes du film de guerre, la seconde glisse bien vite vers le film où violence (torture) et horreur gore font bon ménage. Les gentils américains font évidemment face à de très méchants nazis, ainsi le monde pourra-t-il échapper à mille ans d’apocalypse. Bref, en seconde partie, le sang coule à flot, au point d’emmener dans un torrent d’hémoglobine toute vraisemblance et tout intérêt. On est bien loin du film fantastique de Guillermo del Toro, La Forme de l’eau, où une véritable esthétique était proposée au spectateur. Ici, le réalisateur australien a confondu prétention et art. A éviter.