Réalisé par | Ruben Fleischer |
Titre original | Venom |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | Ludwig Göransson |
Genre | Science fiction, Action |
Distributeur | Sony |
Acteurs | Michelle Williams, Tom Hardy, Riz Ahmed, Jenny Slate, Reid Scott, Scott Haze |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 799 |
La presse américaine avait déjà lancé le bruit avant que le dernier rejeton Marvel parvienne jusqu’à nous : Venom c’est du déjà vu et du pas très bon. Pas assez sombre et torturé, pas assez spectaculaire et effrayant.
En effet, l’histoire sonne familier : un journaliste d’investigation (Tom Hardy) perd travail, maison et compagne après avoir cherché la petite bête un peu trop assidûment auprès d’un scientifique millionnaire reconnu – et bien entendu un peu trouble. C’est une bête bien plus grosse qui va finalement lui tomber dessus. Repêché dans sa déchéance par l’une des collaboratrices du méchant désigné, il découvre un institut qui tente la fusion entre des organismes aliens et des êtres humains, afin de conquérir l’espace. Il libère sans le vouloir l’une de ces créatures, qui décide qu’elle a trouvé un habitat confortable en sa personne. Découvrez Venom, le nouveau (anti-)héros Marvel !
Pour quelle raison alors est-ce que la présente chroniqueuse s’est tant amusée devant un tel produit ? Une seule réponse : Tom Hardy, qu’il joue le pantin dérisoire gesticulant ou (brièvement) le motard sexy et amoureux.
Car oui, le scénario repose sur des ressorts mille fois vus, des James Bond aux autres sagas de super-héros. Les trajectoires des personnages, quant à elles, sont esquissées en deux scènes au début du film. Mais il y a Tom Hardy.
On aurait aimé voir poussé encore plus loin le travail mené sur l’atmosphère, autant grâce aux sons qu’à l’éclairage, qui, s’il crée quelques belles séquences, peine à habiller tout le film (quand donc ces gens-là feront durer leurs plans au-delà de trois secondes ?). Mais il y a Tom Hardy.
Évidemment, il est décevant - au vu de la situation actuelle des Etats-Unis – de voir des sujets tels que l’écologie et la presse traités avec si peu de profondeur et même présentés sous un angle plutôt ambigu pour des esprits déjà réticents. Mais, toujours, il y a Tom Hardy.
Adèle Morerod
Nom | Notes |
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Adèle Morerod | 12 |