Réalisé par | Christopher McQuarrie |
Titre original | Mission Impossible - Fallout |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | Lorne Balfe |
Genre | Action, Espionnage |
Distributeur | Paramount Pictures France |
Acteurs | Ving Rhames, Tom Cruise, Simon Pegg, Henry Cavill, Rebecca Ferguson, Sean Harris |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 795 |
En 1996, lorsque Tom Cruise s’était lancé dans l’adaptation de la série TV Mission: Impossible en blockbuster d’action estival, on était loin de se douter que 22 ans et 5 films plus tard, sa franchise ne se serait toujours pas autodétruite.
Au contraire, elle a su se réinventer et s’affirmer comme modèle compilant espionnage et folles scènes d’actions à chaque opus. Est-ce toujours le cas avec ce sixième épisode?
A la lecture du générique, on pourrait en douter: Christopher McQuarrie, déjà à la tête du précédent épisode, est de retour, alors que la saga Mission: Impossible a toujours eu pour marque de fabrique d’inviter des réalisateurs différents pour imprégner chaque œuvre de nouvelles tonalités. Ce parti pris s'explique dès le début du film, lorsqu’on comprend que pour la première fois, on assiste à la suite directe d’un épisode. Dans ce Fallout, McQuarrie promet de conclure ce qu’il avait commencé avec Rogue Nation, soit un thriller sous influences hitchcockiennes, questionnant la nature du héros qu’est Ethan Hunt. Il y a une volonté de faire une sorte de best of conclusif, rempli de clins d’œil aux précédents volets: virus menaçant la santé mondiale, péripéties suspendues à des câbles, poursuites en hélicoptère, varappe vertigineuse, alors qu’Ethan Hunt lutte pour affirmer la légitimité de ses actes.
Le premier tiers du film est prometteur, probablement ce qui a été fait de mieux dans la saga: réalisation classique mais virtuose, tonalité crépusculaire, jeu de dupe entre espions… rarement on aura été aussi surpris et ravis par Mission: Impossible. Malheureusement, passé un gros rebondissement qui aurait pu être le climax du film, on retombe sur terre et le long métrage rentre dans le rang. Tout redevient beaucoup plus prévisible et attendu. Cela reste agréable et divertissant, mais pas à la hauteur des promesses posées dans la première partie. Finalement, le film déroule son programme avec une succession de scènes routinières, rappelant que l’idée d’engager de nouvelles personnalités aux rênes de la franchise n’est pas une si mauvaise idée.
Blaise Petitpierre
Nom | Notes |
---|---|
Blaise Petitpierre | 13 |
Georges Blanc | 12 |