Planète des singes : suprématie (La)

Après Les Origines (2011) et L'Affrontement (2014), La Suprématie est le dernier volet de cette trilogie, tirée du livre de Pierre Boulle.

Deux ans après avoir tué le traître Koba, Caesar, le chef des singes, se trouve confronté dans ce nouvel épisode à la cruauté des êtres humains déterminés à exterminer les siens. Face à la méchanceté du colonel (Woody Harrelson), Caesar donne toutefois une chance aux militaires de stopper leurs attaques pour éviter la terrible bataille qui se prépare et qui mènera à la guerre. Mais le colonel, sourd à tout compromis, tue la femme et le fils de Caesar. Ce dernier, enragé, se lance alors à sa poursuite, décidé à se venger. L'issue du combat est primordiale, déterminant ainsi l'avenir de la planète...

Ce troisième opus retrouve la dynamique des Origines qui avait un peu faibli dans L'Affrontement : les effets spéciaux sont magnifiques et le regard si franc et réel de Ceasar (a qui Andy Serkis prête ses traits) est troublant. L'action se passe dans un paysage somptueux menacé cependant par la stupidité des hommes. Cet univers proche de l'apocalypse propose un discours inquiétant sur l'humanité, nous forçant à réfléchir sur l'avenir. La persévérance, la loyauté, l'héroïsme sont les thématiques développées tout au long de ce récit. L'ambiance est réussie, l'émotion et le spectacle sont au rendez-vous.