Seul sur Mars

Dans un futur pas (plus?) si lointain, une équipe d’astronautes récolte des échantillons sur le sol rouge de Mars. Se lève alors une tempête plus violente que prévue, qui les oblige à se replier et à quitter la planète. Mais en regagnant le vaisseau, l’un d’entre eux se fait entraîner par un débris de la station. Bien que déchirés, les autres doivent toutefois se résoudre à repartir sans retrouver son corps. La triste nouvelle est communiquée à la Terre et pendant que la NASA rend hommage au disparu, Mark Watney (Matt Damon), ce dernier reprend conscience sur la planète alors calmée. Parvenant à rejoindre le campement monté pour les recherches, tel Robinson, il met à profit tout ce qu’il peut trouver dans les réserves abandonnées par l’équipe. Dès lors, chaque jour est une bataille contre la mort, à laquelle se joint bientôt toute la NASA, qu’il a réussi à contacter…

Seul sur Mars réunit tous les éléments chers aux productions américaines épiques: le héros qui ne perd jamais espoir, la force de l’union, les situations extrêmes, les grands sentiments. Même si cela a été vu bien des fois, on se laisse emporter avec un certain plaisir par la quête de Mark, jusqu’à se réjouir de chaque pas supplémentaire vers un retour potentiel. Le casting, profondément sympathique, y est aussi pour quelque chose. Quant à l’espace, s’il permet de beaux plans et des dangers inattendus, il paraît surtout être là pour étoffer cette intrigue finalement assez peu originale. Sans être du grand art, le dernier Ridley Scott offre sa dose d’émotions et d’aventures et c’est tout ce qu’on lui demande.