Réalisé par | Matthew Vaughn |
Titre original | Kingsman: The Secret Service |
Pays de production | Grande-Bretagne |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Henry Jackman, Matthew Margeson |
Genre | Action, Espionnage |
Distributeur | foxwarner |
Acteurs | Samuel L. Jackson, Michael Caine, Mark Strong, Colin Firth, Taron Egerton |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 719 |
La grande réussite de Kingsman, adapté d’une bande dessinée, est de partir d'une idée à la James Bond (services secrets et flegme british à l’ancienne, aventures et gadgets futuristes), mais en y ajoutant des tonnes d'humour et d'action sans que cela ne devienne jamais une simple parodie déjantée de Bond.
Les services secrets anglais, et particulièrement l’agent Hart (Colin Firth) doivent renouveler le cheptel et former leurs nouvelles recrues. Ils doivent parallèlement lutter contre Richmond Valentine (Samuel L. Jackson), un méchant qui ferait passer (pour reprendre les références bondesques) Drax, Blofeld et Scaramanga pour des angelots. Cela donne un film joyeusement iconoclaste, peuplé de gadgets délirants (parapluies pare-balles, stylos mortels), et d’éclats de rire. Exemple: un repas «happy» (le gag ne marche qu’en VO) constitué de menus Big Mac arrosés de Château Yquem. Colin Firth, en agent flegmatique qui assomme seul 30 gaillards sans se décoiffer, est irrésistible. Et un impeccable Mark Strong, chargé de former les futurs agents en leur infligeant des épreuves carabinées. La mise en scène est efficace et enlevée, quelques outrances scénaristiques bien sûr, mais cela fait partie du jeu.
Le résultat est donc un film mêlant action parfois bouffonne et humour, une tornade décomplexée, drôle et maligne. Et s'il manquait encore une cerise sur le gâteau du plaisir procuré par Kingsman, c'est toujours une joie de retrouver le vétéran Michael Caine.
Philippe Thonney
Nom | Notes |
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Philippe Thonney | 15 |