Pompéi

Dans les années 30 de notre ère, une tribu de cavaliers celtes établie en Grande-Bretagne est exterminée par une légion romaine. L'unique survivant, un garçonnet nommé Milo, est vendu comme esclave puis se retrouve à Rome où, surnommé le Celte (musculeux Kit Harington), il participe à des combats de lutte sans merci. Repéré par une sorte d'imprésario, il est déplacé en 79 à Pompéi, villégiature luxueuse - et luxurieuse - qui fait de l'ombre à Rome, pour affronter des gladiateurs, parmi lesquels Atticus (Adewale Akinnuoye-Agbaje), qui rêve d'être affranchi. Une romance naît entre Milo et Cassia (Emily Browning), convoitée par l'affreux sénateur Corvus (Kiefer Sutherland), qui ordonna jadis le massacre des cavaliers celtes. Et voici que le Vésuve entre dans la danse...
Il a fallu une avalanche d'effets spéciaux pour ce qui est davantage un film-catastrophe qu'un péplum. Les scénaristes ont-ils mis dans leur shaker informatique des ingrédients grand public (combats, amour, cascades, pyrotechnies, tsunami, un homme - Milo - qui parle à l'oreille des chevaux, trahison et, ô surprise, un happy end qui en est un sans l'être)? Certes, on est loin de Ben-Hur (il y a tout de même un quadrige...) et de Spartacus (malgré la rébellion des gladiateurs), mais avouons que, dans le genre Luna Park chez les Romains, Pompéi se laisse voir sans ennui.