Critique
Une bande de «Rambo» reprend ponctuellement du service - d’où le titre signifiant les «réutilisables» - pour venir en aide à des «cas désespérés». Est-ce pour racheter telle ou telle conduite antérieure? Le spectateur n’en saura rien, car il convient d’abord de l’emmener sur une île sur laquelle sévit un méchant général manipulé par un ancien de la CIA. Si quelques très rares scènes pourraient faire croire à de l’autodérision de la part de Stallone - et notamment lors de l’apparition comique d’Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis, que souligne un dialogue inattendu -, l’engrenage de violence qui s’ensuit efface hélas bien vite cet espoir ténu. Les gros bras des années 80 sont de retour (voir le casting), ils ne tirent pas de grosses ficelles, mais de véritables câbles. Vaut mieux éviter.
Note: 8
Serge Molla