Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

Affiche Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu
Réalisé par Woody Allen
Pays de production U.S.A., Espagne
Année 2010
Durée
Genre Comédie, Drame, Romance
Distributeur Warner Bros. France
Acteurs Antonio Banderas, Anthony Hopkins, Naomi Watts, Josh Brolin, Gemma Jones
Age légal 10 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 615
Bande annonce (Allociné)

Critique

Helena, larguée par son mari Alfie après quarante ans de mariage, consulte régulièrement une diseuse de bonne aventure. Et la brave femme se met en tête de soumettre aux prédictions sa fille Sally, galeriste mariée à Roy, médecin de formation qui a choisi de devenir romancier. Alfie, quant à lui, en vient à se mordre les doigts d’avoir épousé Charmaine, poulette sans cervelle mais intéressée. Sally, délaissée par son mari attiré par Dia, ravissante Indienne, a besoin d’argent pour se mettre à son compte, mais sa mère ne veut rien lui prêter, la conjoncture astrale étant défavorable.

Dans ce film londonien, Woody Allen offre un coquetèle de sexe, d’argent, d’ironie et de trahisons. C’est comme de coutume assez bavard, mais les bons mots ne manquent pas et cela pétille suffisamment pour égayer le spectateur pendant une (bonne) heure et demie.

Note: 14



Daniel Grivel







Alfie, retraité, prend subitement conscience de l’avancement de son âge, ce qu’il refuse. Il divorce après quarante ans de mariage et conclut, sa fortune aidant, avec une jeunette que bien vite il épouse. Helena, sa première épouse éplorée et déprimée, consulte une voyante qui heureusement lui annonce une «rencontre»... Et puis il y a encore leur fille, désireuse d’enfant, et leur beau-fils, écrivain d’un unique roman, qui eux aussi aimeraient tant que leurs existences changent. Face au «bruit et à la fureur du monde», chacun met en place des stratégies et imagine comment transformer son quotidien - et l’usure qu’il suppose - en lendemains qui chantent.

Woody Allen campe ici des personnages naturels, drôles, pathétiques, tendres, agaçants ou séducteurs, interprétés avec brio, pour raconter la vie et ses méandres avec une légèreté bienvenue. Son savoir-faire distille un charme contagieux d’autant plus que, sans en avoir l’air, Woody Allen se montre très critique sur les divers refus de la réalité et les pseudo-solutions que chacun s’ingénie à trouver aux malheurs qu’il a lui-même suscités. Serait-ce alors une élégante et sensible leçon de savoir-vivre où l’humour est au rendez-vous?

Note: 13



Serge Molla

Ancien membre