Critique
Clyde Shelton (Gerard Butler) a assisté, impuissant, au meurtre de sa femme et de sa fille par deux malfrats. Le procureur Nick Rice (Jamie Foxx) passe un marché avec l’un des deux assassins, pour qu’il charge son comparse qui sera condamné à la peine de mort. Celui qui réchappe au couloir de la mort est en fait le véritable assassin. C’est ce que Clyde Shelton s’efforce de clamer lors du procès, mais personne ne tient compte de la crédibilité de son témoignage, sous prétexte qu’il était évanoui. Le jugement du tribunal, qui est manifestement truqué, lui reste en travers de la gorge. Il décide de faire justice lui-même et de donner une leçon dans le plus pur style de la série SAW.
Clyde met dix ans à peaufiner sa vengeance, le temps de se métamorphoser en tueur psychopathe. La noce à Thomas peut commencer et les têtes tomber. Meurtres sordides, attentats de plus en plus démoniaques se succèdent à un rythme d’enfer. Le film vire au massacre à la tronçonneuse. Le réalisateur pioche allègrement des scènes dans d’autres films du genre, par exemple SEVEN de David Fincher. On pense aussi à PRISON BREAK. Si, au début, on a adhéré à la douleur du justicier, on se met à décrocher sérieusement tellement le scénario est énorme et à souhaiter que tout le monde soit «déguillé» pour qu’on puisse enfin aller respirer un bon bol d’air frais.
Note: 8