Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

Affiche Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)
Réalisé par Ivan Calbérac
Pays de production France
Année 2009
Durée
Musique Laurent Aknin
Genre Comédie, Romance
Distributeur TFM Distribution
Acteurs Gregori Derangère, Mathilde Seigner, Bernard Campan, Bertille Chabert, Judith Davis
Age légal 7 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 596
Bande annonce (Allociné)

Critique

Léa (Bertille Chabert) a 12 ans. Les prémisses de l’adolescence la tourmentent et voilà que ses parents divorcent. Il ne manquait plus que ça pour elle qui aurait tant souhaité vivre dans une autre famille. Elle et son petit frère (Jean-Baptiste Fonck) vont devoir déménager souvent: ils vivront désormais une semaine chez leur mère (Mathilde Seigner), une semaine chez leur père (Bernard Campan). Tandis que les parents vont essayer de refaire leur vie, Léa rencontre le garçon qui lui inspire son premier amour.

Ivan Calbérac a voulu raconter l’histoire d’une fille qui entre dans la préadolescence. «C’est un moment, dit-il, où chaque chose marque mille fois plus, parce que tout change, qu’on est déstabilisé et particulièrement sensible. Je voulais raconter une première histoire d’amour, filmer un premier baiser.» C’est fait, mais avec maladresse. Le peu de consistance du scénario oblige le réalisateur à diluer son sujet en filmant aussi les aventures parentales, donc en multipliant les points de vue.

Le film se construit entre quelques rares scènes touchantes et beaucoup d’autres peu convaincantes. Calbérac brode une adolescence écrasée de clichés, brosse le portrait d’enfants peu naturels, trop précoces, affublés de tics de langage surexploités. C’était un beau sujet, pourtant, celui des enfants qui apprennent à se partager entre leurs deux parents. UNE SEMAINE SUR DEUX rate une belle occasion d’en montrer toute la difficulté.

Geneviève Praplan