Critique
Après les pingouins danseurs, les pingouins surfeurs... Cody Maverick, comme son nom l’indique, est un néophyte enthousiaste qui, après s’être essayé sur les eaux glaciales du pôle, se lance dans la compétition, sûr de la victoire, d’autant plus qu’il arbore un collier, relique d’un surfeur mythique disparu.
Avec ses compagnons, Maverick va gagner les eaux propices aux sports de glisse, à Hawaii. Le climat tropical ne semble pas le perturber, mais sa rencontre avec un vétéran surnommé le Geek va marquer le début d’un cheminement initiatique long et difficile.
Sans rivaliser avec les prouesses de Pixar, l’animation est soignée, les personnages secondaires amusants, les musiques entraînantes. Le «message» va à contre-courant de la tendance dominante: ce qui importe n’est pas d’occuper le plus haut degré du podium, mais de travailler plus que «ni que force ni que rage», comme disait le bon La Fontaine, qui aurait peut-être tiré une fable des aventures de Cody...
Formaté pour séduire un public étasunien voire californien, féru de glisse et d’eaux turquoise, LES ROIS DE LA GLISSE rencontreront-ils le même succès sous nos latitudes? Réponse à partir du 3 octobre.
Daniel Grivel