Critique
Inspiré de la fameuse série télévisée qui dure depuis décembre 1989, destiné à fêter le 400e épisode, le long métrage propulse la famille Bidochon étasunienne dans une aventure écologique qui tourne au gorillage d’une certaine société.
Homer s’est pris d’affection pour un cochon, Harry Crotteur... dont il recueille les déjections dans un silo qui, une fois plein, sera déversé dans un lac où toute décharge est interdite, provoquant une pollution majeure. Une agence de protection de l’environnement décide de mettre la ville de Springfield en quarantaine en l’isolant sous un énorme dôme. Les habitant, fous de rage, sont bien décidés à lyncher le coupable. Devant cette vague d’animosité, les Simpson n’ont d’autre choix que de fuir et de s’exiler en Alaska.
Une joyeuse farce, décapante et insolente qui, paradoxalement, a été financée par un gros producteur conservateur...
A noter que, derrière les voix françaises des membres de la famille Simpson, se cachent des doubleurs de talent, dont ce n’est pas là l’unique métier. Philippe Peythieu, qui incarne Homer, outre le doubleur régulier de Danny De Vito, est aussi intervenant en expression et communication à l’Université Paris VII, lecteur au Centre national Georges Pompidou, et s’investit dans la formation professionnelle. Véronique Augereau, qui fait la voix de Marge, est également comédienne de théâtre et prête son timbre à des actrices comme Jamie Lee Curtis, Linda Hamilton ou Rene Russo.
Daniel Grivel