Furtif

Affiche Furtif
Réalisé par Rob Cohen
Pays de production U.S.A.
Année 2005
Durée
Genre Action, Aventure, Thriller
Distributeur Gaumont Columbia Tristar Films
Acteurs Josh Lucas, Sam Shepard, Joe Morton, Jessica Biel, Jamie Foxx
Age légal 12 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 508
Bande annonce (Allociné)

Critique

"Attachez d'abord vos ceintures. L'US Air Force travaille sur un programme militaire secret qui teste un avion de combat sans pilote, un ""drone"" d'une toute nouvelle génération. On est en 2019. L'objectif est de limiter au maximum les pertes de vies humaines - civiles et militaires - lors de missions particulièrement périlleuses. Cette machine est équipée d'une intelligence artificielle au-dessus de tout soupçon, sauf que l'affaire tourne mal: frappé par la foudre, le robot-pilote de l'avion furtif se déconnecte de sa base et devient totalement incontrôlable, attaquant des populations civiles sur son passage. Un trio de pilotes d'essai (Josh Lucas, Jamie Foxx et leur équipière Jessica Biel) reçoit l'ordre de reprendre en main la situation et arrêter cette hécatombe qui pourrait bien déclencher un conflit mondial. L'engin ultrasophistiqué semble en effet s'être lui-même programmé pour une mission mystérieuse qui met en péril la paix du monde...

Dans ce film ultraspectaculaire où la technologie s'en donne à cœur joie, on survole beaucoup la planète, ce qui n'est pas le plus désagréable. Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'on se retrouve une fois de plus devant un stéréotype du genre, celui du film américain où l'armée US (ici son aviation) lutte contre le terrorisme international - avec des allusions tout à fait explicites à certains pays de l'""axe du mal"" - et se présente comme le gendarme de la planète. Le sujet plus intéressant de l'intelligence artificielle échappant à son créateur est escamoté au profit de longues séquences d'effets spéciaux et d'une interminable succession de scènes de destruction, d'explosions record, de crash(s) gigantesques et d'échanges meurtriers. Avec, cerise sans surprise sur le gâteau, un happy end sentimental parfaitement incongru."

Antoine Rochat