Réalisé par | Nicolas Vanier |
Pays de production | France |
Année | 2003 |
Durée | |
Musique | Krishna Levy |
Genre | Aventure |
Distributeur | jmhdistributions |
Acteurs | Norman Winther, May Loo, Ken Bolton, Christopher Lewis, Kaori Toregai |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 7 ans |
N° cinéfeuilles | 494 |
Vue plongeante sur un paysage montagneux hivernal. Zoom avant: un attelage de chiens polaires, conduit par un homme emmitouflé dans une peau de bête, glisse dans une vallée étroite. L'homme, barbe et moustache rigidifiées, dans un froid de plusieurs dizaines de degrés en dessous de zéro, est allé ""trapper"". C'est là que vivent, au cœur des Montagnes Rocheuses du Nord canadien, Norman et Nebaska, une Indienne. Lui chasse, pêche, construit ses raquettes, son traîneau, son canoë, sa cabane avec le bois et l'écorce prélevés en forêt. Elle s'occupe de l'âtre et tanne les peaux qui seront vendues et permettront d'acheter bougies, piles et autres nécessités. Norman se déplace avec ses chiens, fidèles compagnons, vit ""avec"" la nature. Il la connaît, sent, écoute, observe: aptitude indispensable pour ne pas mettre sa vie en danger.
Après de nombreux documentaires sur la nature, Nicolas Vanier, nous offre ici un premier long métrage. Sur les traces d'un authentique trappeur, nous découvrons son mode de vie dans une nature encore préservée.
Norman est né dans les Montagnes Rocheuses. Son territoire, il connaît. Trappeur depuis toujours: une vocation. Il aime son métier. Il aime cette existence dans des conditions extrêmes. Rien de romantique dans cette vie où l'homme survit grâce à son instinct: ""Je suis un animal. J'ai besoin de chasser, de trapper"", dit-il. Seul les dégâts causés à l'environnement par les déforestations massives lui font peur. Il est conscient de l'importance du trappeur pour l'équilibre de l'écosystème de toute une région. Cette notion d'échange et de partage avec la nature est essentiel à son équilibre. Mais voilà, les trappeurs se font de plus en plus rares. Dans ce film, Norman joue son propre rôle. Comme un témoignage. Serait-il le dernier?
Au-delà de l'histoire, LE DERNIER TRAPPEUR porte un message écologique. Le réalisateur nous séduit - par ses images superbes, par le silence de ces paysages sauvages, par les lumières réverbérantes de la glace ou des aurores boréales - pour mieux nous toucher et lancer un appel urgent à respecter la nature. Ce documentaire est aussi un dépaysement assuré et sans risque d'engelures (ce qui appartient à la scénarisation est superflu).
Ancien membre
Nom | Notes |
---|---|
Georges Blanc | 13 |
Daniel Grivel | 13 |
Ancien membre | 14 |
Antoine Rochat | 14 |
Ancien membre | 14 |