Dalton (Les)

Ma Dalton (Marthe Villalonga) aimerait en mettre plein la vue à ses copines, la mère de Calamity Jane et d'autres figures de l'Ouest. Mais ses quatre fistons sont les bandits les plus crétins du Far West. Elle leur impose de cambrioler une banque et les Dalton se retrouvent aussi sec en prison. Après une pénible évasion, ils traversent la frontière mexicaine en quête d'un sombrero magique qui leur permettra d'arriver à leurs fins. Mais le parcours est semé d'embûches et Lucky Luke (Til Schweiger) est à leurs trousses...

Il y a le fin du fin, et puis le fond du fond. On le touche à se rouler dans la poussière face à ce triste Far West aux icônes mythiques et si grossièrement mis en images. D'emblée pourtant, les références à l'Ouest de Leone et du beau Clint fusent, dans les décors, costumes et bande musicale, mais rien n'est exploité avec une bribe d'imagination. Les Dalton passent sous l'arcade de Il était une fois dans l'Ouest... et rien d'autre ne se passe. Tout est du même acabit désolant, tant et si mal qu'on en pleure au lieu d'en rire.

Vous voulez rire? N'espérez même pas l'ombre d'une trace de sourire. Pas un seul gag ne fonctionne, et, à l'exception des décors et de la sympathique truffe de Rantanplan, la comédie est ratée de bout en bout.

Vous l'aurez compris, l'échec est absolu et ne vaut pas d'y gâcher plus d'encre.

Sachant de plus que le film se prétend un hommage à Morris, assurément en train de se retourner dans sa tombe, laisse littéralement pantois.