Réalisé par | Romain Goupil |
Pays de production | France |
Année | 2006 |
Durée | |
Musique | Pierre Gambini |
Genre | Comédie |
Distributeur | Coop |
Acteurs | Wladimir Yordanoff, René Jauneau, Angèle Massei, Elise Tielrooy, Pierre Laplace |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 373 |
Au mois de septembre 96, en l'espace d'un mois, je suis allé à six enterrements de très proches, d'intimes. Voilà le point de départ du film de Goupil, réalisateur et acteur du personnage principal, Thomas. De fait, une bande d'amis se retrouve plus souvent qu'elle ne le voudrait aux enterrements. Romain Goupil a, il est vrai, un sens de la famille extrêmement large. Mais enfin, ces copains qui meurent, ça fait mal et les enterrements, c'est pas très rigolo. La génération 68 a cinquante ans. Il reste des amis et surtout des amies qui soignent leurs désillusions en se retrouvant dans un groupe organisé sur le modèle des alcooliques anonymes. La grande faucheuse commence à passer dans les rangs, les 68 se découvrent un nouveau combat. Le mot d'ordre fameux de Mai 68 "Il est interdit d'interdire"" se mue trente ans plus tard en un autre mot d'ordre aussi véhément, aussi inutile "A mort la mort".
Il se dégage du film une joie de vivre éclatante. La protestation elle-même, faut-il dire la révolte, jamais désespérée, se déclame joyeusement; l'esprit 68 est là, intact. L'utopie est toujours au programme. Mais c'est aussi un peu comme le chant du cygne des 68, scotchés à leur révolution.
Autre thème fort de Mai 68, la libération sexuelle permet à Thomas de coucher sans vergogne avec toutes ses amies sans que sa femme adorée (Marianne Denicourt) s'en émeuve. Mais Thomas est-il autre chose qu'un épicurien jouisseur, trop content de se justifier si opportunément en accusant l'héritage judéo-chrétien?
Ancien membre
Nom | Notes |
---|---|
Ancien membre | 10 |
Daniel Grivel | 10 |
Maurice Terrail | 8 |