Sans jamais nous connaître

Affiche Sans jamais nous connaître
Réalisé par Andrew Haigh
Titre original ALL OF US STRANGERS
Pays de production États-Unis
Année 2023
Durée
Musique Emilie Levienaise-Farrouch
Genre Drame, Romance
Distributeur Walt Disney
Acteurs Jamie Bell, Claire Foy, Andrew Scott, Paul Mescal
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 917

Critique

Cette «romantic fantasy» gâche son sujet potentiellement touchant et universel en adoptant une approche trop littérale et prévisible pour surprendre.

Adam (Andrew Scott) est scénariste et se sent bien seul dans son appartement au sommet de son gratte-ciel londonien. Il décide alors de se rapprocher de son seul et unique voisin, Harry (Paul Mescal), ainsi que de ses parents… qui sont pourtant morts dans un accident de voiture alors qu’Adam n’avait que 12 ans.

On dit que, lors d’une expérience de mort imminente, le temps semble s’arrêter. Pourtant, Sans jamais nous connaître vient faire mentir ce postulat, tant ces 105 minutes paraissent interminables, prévisibles et bien peu inspirées. La nostalgie est une thématique en vogue. Que ce soit à travers le recyclage «vintage» de la pop culture, en rappelant les anciens acteurs/personnages dans les adaptations de «comics», des suites de «franchises», ou en mettant en avant la star montante Paul Mescal. En effet, ce dernier avait fait forte impression l’année dernière dans le film Aftersun. Une exploration nostalgique des souvenirs d’une femme qui doit faire face à son passé avec son père. Malheureusement, aussi charismatique soit-il, Paul Mescal ne suffit pas pour réitérer la réussite de son précédent film. Ici, la caméra d’Andrew Haigh suit bien trop littéralement les périples mémoriels de son personnage, multipliant les scènes de réveil abruptes pour questionner sa réalité, et truffant ses images de téléfilms avec une musique électronique plus barbante que planante. Certes, les problématiques d’Adam sont universelles et potentiellement touchantes sur le papier, mais elles sont également tellement vues et revues, qu’il aurait fallu une vision plus consistante et originale pour les rendre intéressantes. Pas sûr que le buzz autour de cette «romantasy» survive une fois la Saint-Valentin passée…

Blaise Petitpierre

Appréciations

Nom Notes
Blaise Petitpierre 6
Pierig Leray 10
Marvin Ancian 10