The Equalizer 3

Robert McCall (le vigilante qui « égalise », Denzel Washington), se retrouve en Sicile pour continuer sa justice citoyenne. Mais blessé par balles, il est forcé de rester dans la petite ville d’Altamonte, dont il tombe amoureux. Alors quand la Camora débarque, il se sent l’envie de péter des crânes. Antoine Fuqua est connu pour ses films d’action qui tabassent. Sa trilogie The Equalizer est un bon exemple, puisqu’elle a connu un franc succès : une adaptation en série et même la projection de second film sur la Piazza Grande de Locarno. Mais dans le numéro 3, on sent que Fuqua, tout comme son acteur fétiche Denzel Washington, a vieilli. Il essaie de nous concocter une réflexion très superficielle sur la vieillesse, le corps qui lâche et la rédemption de McCall. Et puis après 30 minutes, Fuqua décide que quand même, il aime bien les films d’action avec des explosions. Et si quelques scènes de tatane entre mafieux italiens sont jouissives, force est d’admettre que du haut de ses 68 ans, Washington ne fait plus illusion. De même, Fuqua commence des lignes narratives qu’il ne conclut jamais, comme si lui-même s’ennuyait du scénario. Un film dont on sort circonspect, et qui aurait peut-être gagné à assumer sa première demi-heure et en faire l’entièreté de l’intrigue.