Réalisé par | Angel Manuel Soto |
Titre original | Blue Beetle |
Pays de production | USA, Mexique |
Année | 2023 |
Durée | |
Musique | The Haxan Cloak |
Genre | Action, fantastique, aventure |
Distributeur | Warner Bros. |
Acteurs | Susan Sarandon, Xolo Maridueña, Bruna Marquezine |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 904 |
Quatorzième film de l’univers cinématographique DC, Blue Beetle ne semble pas avoir de velléité de renouveler le monde des super-héros. Bien au contraire, tant le résultat est insignifiant.
Dès son entame, les dés sont jetés. Un personnage qui n’a rien demandé à personne se retrouve muni de super-pouvoirs qui l’amènent à lutter contre un grand méchant (ici une grande méchante) pour sauver une ville fictive (ici Palmera City) et, par la même occasion, tirer une leçon de vie importante primordiale (ici l’importance de la famille). Côté inspiration, on a vu mieux. Dans ce scénario qu’une intelligence artificielle n’aurait pas renié, le protagoniste est Jaime Reyes (Xolo Maridueña), un jeune diplômé qui, sous l’emprise d’un scarabée extraterrestre, acquiert des aptitudes hors du commun. Face à lui, Victoria Kord (Susan Sarandon), directrice d’une multinationale, veut mettre la main sur l’artefact ailé. Alors que Jaime appréhende ses nouveaux pouvoirs, Victoria va tout faire pour lui couper les ailes. Comme l’ensemble du film, la confrontation est consensuelle.
Et pourtant, quelques éléments auraient pu apporter une once de fraîcheur à cette bouillie programmatique: les origines mexicaines de Jaime, la présentation d’un personnage peu connu du grand public ou encore le fait que l’univers de Blue Beetle ne soit pas obligatoirement lié aux autres héros DC; évitant ainsi les multiples références et le fan service à gogo. Il n’en est rien, le résultat est un sous-Spiderman qui reprend tous les codes et ressorts scénaristiques des histoires de l’homme-araignée (et de bien d’autres films de super-héros).
Visuellement, le long métrage oscille entre des CGI passables et d’autres, franchement laides, alors que la caractérisation des personnages (en particulier de la famille de Jaime pourtant si importante) tend vers le néant. Nul besoin d’y aller par quatre chemins (ou d’y aller tout court d’ailleurs), Blue Beetle est cousu de fil blanc et poursuit l’infinie lignée des blockbusters qui se suivent et se ressemblent. Et ne devraient plus intéresser qui que ce soit depuis bien longtemps.
Marvin Ancian
Nom | Notes |
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Marvin Ancian | 5 |