Zone(s) de turbulence

Zone(s) de turbulence, premier film en anglais du réalisateur islandais Hafsteinn Gunnar Sigurðsson, met en scène les mésaventures d’un groupe de personnages réunis en raison de leur phobie commune de prendre l’avion. Une comédie sans originalité, avec un humour qui repose souvent sur des clichés.

Sarah, promotrice immobilière, souhaite partir en vacances au Cap-Vert avec son nouveau compagnon Tom. Cependant, sa phobie de l’avion - qu’elle dissimule à ses proches -l’empêche de l’accompagner. Pour surmonter sa peur, elle suit auprès de l’agence «Fearless Flyers» une formation dont la dernière étape consiste à prendre un vol jusqu’en Islande. Les participants avec lesquels Sarah se retrouve sont les suivants: Edward, écrivain sexagénaire, un couple composé d’Alfons, loser trentenaire qui souhaite développer une application, et de Coco, influenceuse sur les réseaux sociaux, ainsi que Charles, moniteur inexpérimenté qui doit gérer ce groupe improbable et qui multiplie les maladresses... Après un vol particulièrement éprouvant qui a ravivé la peur des participants, ceux-ci se voient bloqués à cause d’une tempête dans un hôtel de luxe isolé offert par la compagnie aérienne. Dès lors, toutes sortes de situations absurdes se succèdent, et les relations entre les différents personnages prennent des tournures inattendues.

L’enjeu narratif principal du film est de savoir si l’amour de Sarah pour Tom lui permettra de vaincre sa peur ou non. Un scénario et une mise en scène sans intérêt, un rythme mal maîtrisé, le tout accompagné de ressorts comiques vus et revus qui reposent essentiellement sur le caractère stéréotypé des personnages.