Transformers: Rise Of The Beasts

Après les cinq premiers films réalisés par Michael Bay et le spin-off de 2018, Transformers : Rise of the Beasts est le septième long-métrage de la saga qui s’inspire des jouets d’Hasbro. En revanche, c’est le premier que l’auteur de ces lignes découvre, et, il l’espère, le dernier…

C’est à se demander quelle est la raison d’être d’une telle entreprise cinématographique. On balayera vite les possibilités réflexives, métaphysiques ou métaphoriques de la démarche. D’aucuns diraient que c’est le genre de films où il est bon de laisser son cerveau à l’entrée de la salle de cinéma. Dans un premier temps, rappelons que sans cet organe, notre espérance de vie est fortement limitée. Deuxièmement — et pour revenir au long-métrage — le scénario au ras des pâquerettes (son MacGuffin, élément prétexte au développement de l’histoire, est des plus risibles), les rebondissements courus d’avance ou encore l’humour à côté de la plaque, n’offre même pas un divertissement digne de ce nom.

Bref, Transformers : Rise of the Beasts est un gloubi-boulga numérique sans âme qui ne parvient pas à amuser par sa démesure surfaite et inconséquente. Circulez, il n’y a rien à voir…