Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City

Affiche Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City
Réalisé par Johannes Roberts
Titre original Resident Evil: Welcome to Raccoon City
Pays de production Allemagne, U.S.A.
Année 2021
Durée
Musique Mark Korven
Genre Action, Epouvante-horreur
Distributeur Prasens Films
Acteurs Donal Logue, Kaya Scodelario, Robbie Amell, Hannah John-Kamen, Tom Hopper, Avan Jogia
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 868

Critique

Raccoon City, autrefois berceau de l’entreprise pharmaceutique Umbrella Corporation, est devenue une ville fantôme. De plus, les rares habitants qui y sont restés commencent à faire état de symptômes étranges… Un petit groupe va tenter de découvrir l’origine de ce mal et d’y survivre.

Après six films de qualité inégale, la série Resident Evil, initiée en 2002, a désormais droit à son reboot sous la forme d’un préquel. Pas forcément nécessaire, ce nouvel opus n’est pas non plus détestable. Deux facteurs temporels sont à la source d’éléments réussis. Premièrement, l’action est compactée en une nuit. L’un des personnages sait que quelque chose (on ne révélera pas quoi) va se produire à 6 h du matin. Le compte à rebours égrenant les heures jusqu’à ce moment fatidique participe donc à la construction du suspense. Deuxièmement, les événements se déroulent en 1998, ce qui donne l’occasion à la bande originale de se doter de tubes pop (tels que Crush de Jennifer Paige) et de les apposer à des images violentes, créant ainsi un décalage humoristique qui met également mal à l’aise. Malgré cette distanciation temporelle, on ne pourra s’empêcher de nouer des liens avec la situation sanitaire actuelle. En effet, il s’agit d’une histoire d’épidémie de virus, qui donne naissance à des théories du complot et met en scène un géant pharmaceutique, avec des personnes immunisées car ayant reçu une injection… En découle une ambiance d’autant plus anxiogène. Le fait qu’une majorité des personnages soient des policiers d’élite et disposent donc d’une pléthore d’armes rappelle l’origine vidéoludique de l’univers Resident Evil. D’ailleurs, les afficionados du jeu vidéo sont les véritables cibles de cette réalisation, car ils sauront apprécier les très nombreux clins d’œil (parfois très pointus) que celle-ci fait à la franchise de Capcom. Pour les autres, Bienvenue à Raccoon City restera un honnête film de zombies qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui réserve tout de même des moments intéressants.

Amandine Gachnang

Appréciations

Nom Notes
Amandine Gachnang 13