Don't Breathe 2

Affiche Don't Breathe 2
Réalisé par Rodolfo Sayagues
Titre original Don't Breathe 2
Pays de production U.S.A.
Année 2021
Durée
Musique Roque Baños
Genre Epouvante-horreur, Thriller
Distributeur Sony Pictures
Acteurs Brendan Sexton III, Stephen Lang, Madelyn Grace, Bobby Schofield, Rocci Williams, Stephanie Arcila
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 861
Bande annonce (Allociné)

Critique

Film d’horreur plus classique que son prédécesseur, Don’t Breathe 2 possède néanmoins quelques atouts de mise en scène qui feront tous leurs effets auprès des amateurs de séries B horrifiques.

En 2016, Don’t Breathe faisait sensation dans le paysage souvent archi-balisé des films d’horreur. Le film maîtrisait parfaitement les codes du genre home-invasion, notamment avec un scénario malin, une brutalité sans concession et surtout une mise en scène virtuose d’un espace confiné. Ce deuxième opus reprend les mêmes ingrédients - invasion, violence et brutalité - mais s’éparpille trop, perdant ainsi en percussion.

Norman, l’affreux soldat vétéran qui piégeait les protagonistes dans l’épisode précédent a trouvé la rédemption. Il élève la jeune Phoenix, dans un climat survivaliste à l’écart de la banlieue de Detroit. Jusqu’au jour où des méchants-vétérans-toxicomanes débarquent armés jusqu’aux dents pour récupérer l’enfant. Norman va alors les accueillir avec un arsenal à faire pâlir Kevin McCallister.

À part une ou deux idées originales, comme celle de transformer l’antagoniste du premier épisode en héros, le film déploie une succession de scènes très attendues. Là où le numéro 1 transcendait un dispositif simplissime, sa suite tente de faire plus grand, plus gros et plus spectaculaire. Malheureusement, cet éparpillement rend le long métrage plus banal et beaucoup moins percutant. Certes, les auteurs (déjà à l’origine du premier) ne sont pas des manches en matière de réalisation. En 2013, ils avaient été adoubés par Sam Raimi, qui produit ici, pour refaire Evil Dead, un totem du cinéma d’horreur. Du coup, il y a bien quelques bonnes idées de mise en scène: des plans-séquences vertigineux, un jeu avec les lumières et le son (le héros étant aveugle), ainsi qu’une représentation frontale de la violence. Mais c’est tout ce qui reste à Don’t Breathe 2, qui ne dispose plus de l’effet de surprise provoqué par son prédécesseur. C’est toutefois suffisant pour procurer quelques frissons un vendredi soir, en séance de minuit.

Blaise Petitpierre

Appréciations

Nom Notes
Blaise Petitpierre 11
Marvin Ancian 6