Astérix et Obélix: mission Cléopâtre

Il aura fallu beaucoup de (Cecil) billets de Mille à Alain Chabat pour réaliser cette superproduction tournée au Maroc (sauf erreur) et riche en trucages. Le résultat ne déçoit pas: on s'amuse bien avec cette adaptation, mieux réussie que la première, de la bande dessinée de Goscinny et Uderzo.

César (Alain Chabat, tout simplement - mais c'est un assez petit rôle qui lui permet de s'investir dans la réalisation) met Cléopâtre (Monica Bellucci, plus sculpturale que jamais) au défi: afin de prouver que le peuple égyptien n'est pas décadent, il demande qu'on lui construise un somptueux palais dans un délai de trois mois. L'architecte Numérobis (Jamel Debbouze) se souvient que son père connaissait un druide gaulois (Claude Rich) détenteur du secret d'une potion magique et va l'appeler à son secours.

Comme souvent dans la production française, la prise de son laisse à désirer, ce qui fait qu'une partie des savoureux dialogues échappe au spectateur. Peut-être est-ce voulu pour inciter celui-ci à retourner voir le film...

Jeux de mots, anachronismes, clins d'oeil et allusions à l'actualité surabondent. Au bout du compte, c'est donc plutôt une bonne surprise.