Pieces of a Woman

Affiche Pieces of a Woman
Réalisé par Kornél Mundruczó
Titre original Pieces of a Woman
Pays de production U.S.A., Canada, Hongrie
Année 2021
Durée
Genre Drame
Distributeur Netflix
Acteurs Ellen Burstyn, Molly Parker, Shia LaBeouf, Vanessa Kirby, Iliza Shlesinger, Sarah Snook
Age légal 16 ans
Age suggéré 16 ans
N° cinéfeuilles 849
Bande annonce (Allociné)

Critique

Kornél Mundruczó nous offre un film puissant qui évite l’écueil du sujet grave traité de façon simpliste. Porté par une actrice récompensée - à juste titre - lors de la Mostra de Venise 2020, Pieces Of A Woman est une œuvre nuancée, riche et profonde.

Martha (Vanessa Kirby) et Sean (Shia LaBeouf) ont décidé d’avoir leur enfant «à domicile». Alors que les premières contractions font leur apparition, le couple apprend que la sage-femme censée être en charge de l’accouchement n’est pas disponible et sera remplacée, au pied levé, par une collègue, Eva. Le travail de la future maman - se refusant toujours à aller à l’hôpital - commence en même temps qu’un plan-séquence. Les deux vont durer une vingtaine de minutes. Cette scène, haletante et en temps réel, nous plonge tant dans la douleur physique de Martha que dans la préoccupation de Sean. Si Eva contrôle régulièrement le rythme cardiaque de la petite fille à naître, elle réalise rapidement que tout ne se passera pas comme prévu.

Suite à cette entame coup de poing (aussi bien sur le fond que sur la forme), le couple, quelques jours plus tard, est confronté à la reprise du quotidien, professionnel et familial. Le film entre alors dans une deuxième partie illustrant l’impact et les divergences de points de vue succédant à un traumatisme. Martha, son corps à peine remis, va devoir faire face au jugement de son entourage tout en gérant sa relation allant à vau-l’eau. Contrairement à ses proches (et en particulier sa mère, incarnée par la terrifiante Ellen Burstyn), qui s’évertuent à vouloir trouver un(e) responsable, Martha veut faire table rase du passé. C’est ainsi que la troisième et dernière partie de l’œuvre lui offre une catharsis et les prémices d’un apaisement. Seule véritable fausse note, le film se termine sur une dernière scène - reprenant une métaphore présente tout au long du récit - quelque peu caricaturale et maladroite.


Marvin Ancian

Invité.e

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