Réalisé par | Jon Watts |
Titre original | Spider-Man: Far From Home |
Pays de production | USA |
Année | 2019 |
Durée | |
Musique | Michael Giacchino |
Genre | Aventure, action, science-fiction |
Distributeur | Sony |
Acteurs | Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Tom Holland (II), Zendaya |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 817 |
Livré à lui-même, Peter Parker (Tom Holland) n’est plus aidé par Tony Stark pour sauver le monde. En pleine phase de deuil et tout amoureux de MJ (Zendaya), le super-ado prévoit de déclarer sa flamme à l’heureuse élue lors d’un voyage scolaire en Europe.
Mais c’est sans compter les plans maléfiques de Mystério (Jake Gyllenhaal) et de ses drones ultra technologiques qui vont chambouler le programme culturel et sentimental de Peter.
D’ordinaire peu attirée par les films de super-héros, il me faut avouer qu’une sorte de fascination s’est emparée de moi à la vision de ce nouveau Spider-Man. De toutes les versions, je n’ai vu que celle de 2002, et étais à l’époque admirative tout au plus du doux baiser de l’homme-araignée, suspendu la tête en bas, offert à une dulcinée sous la pluie battante. Il s’avère que les règles n’ont pas beaucoup changé, mis à part une cargaison d’effets spéciaux supplémentaires, et une narration très complexe aux enjeux de la plus haute importance pour l’avenir de la planète. Il faut sauver le monde, tout en sacrifiant - à choix - amour, amitié, argent, célébrité (mais surtout amour).
Le héros de la version de 2019 souffre surtout de l’absence de Tony Stark, décédé quelque temps auparavant, et de l’impossibilité de vivre normalement ses années adolescentes comme tous les autres élèves de sa classe. Sempiternelle métaphore de l’homme puissant pourtant déchiré intérieurement, le super-héros est une figure qui facilite la métaphore d’enjeux relationnels basiques et qui invite au fond vert, prêt à accueillir les abondantes images de synthèse. Tout en en mettant plein les yeux, ce genre de films donne assez peu matière à réfléchir; la saga Spider-Man apparaît cependant sous un autre jour lorsque l’on découvre certaines analyses qui reconnaissent dans le héros et ses projections de toiles d’araignées toute une symbolique de névroses sexuelles, liées à l’éjaculation notamment… Peut-être qu’une lecture sous cet angle-là apportera matière - c’est le cas de le dire - à réflexion plutôt qu’à la distraction dans sa forme la plus pure.
Camille Mottier
Nom | Notes |
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Camille Mottier | 10 |
Noé Maggetti | 15 |