Réalisé par | David Yates |
Titre original | Fantastic Beasts: The Crimes Of Grindelwald |
Pays de production | Grande-Bretagne, U.S.A. |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | James Newton Howard |
Genre | Fantastique, Aventure |
Distributeur | Fox-Warner |
Acteurs | Johnny Depp, Jude Law, Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler, Alison Sudol |
Age légal | 12 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 802 |
Suite à son arrestation à la fin du premier opus des Animaux fantastiques, Grindelwald (Johnny Depp) réussit à s’échapper de prison. Son but: rassembler les sorciers de «sang pur» afin de régner non seulement sur le monde magique, mais aussi sur celui des humains.
Cela inquiète le professeur Dumbledore (Jude Law), qui demande à son ancien élève Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) de s’opposer une nouvelle fois à Grindelwald après les événements du premier film. Norbert se rend alors à Paris où il se lance à la poursuite du sorcier pour l’empêcher d’accomplir son plan machiavélique. Cela bien sûr en compagnie des héros du long métrage précédent et de nouveaux personnages, tous plus ou moins porteurs de mystères.
Alors que l’on croyait avoir tout vu de ce «Wizarding World», J.K. Rowling et consorts arrivent encore à nous émerveiller avec une créativité débordante, des idées visuelles magnifiques et des animaux fantastiques éponymes toujours aussi attachants. Les nostalgiques des Harry Potter seront heureux de retrouver des décors et personnages (rajeunis) familiers, même s’il faut toutefois reconnaître que cette nouvelle saga ne possède pas la même force narrative et émotionnelle de celle qui la précède.
En effet, le thème de la recherche de l’identité, de l’appartenance à la fois au bien et au mal, associé au personnage de Croyance peut faire écho à ce que vivait Harry dans ses propres histoires, sans que le même souffle épique lui soit insufflé. Cependant, ceux qui avaient été déçus par le premier Animaux fantastiques seront certainement plus enthousiasmés par cette suite, qui donne l’impression que les choses sérieuses commencent et annonce la couleur pour le futur de la saga.
Sont ici abordés également les thèmes de l’eugénisme et de l’endoctrinement, incarnés par la figure de Grindelwald. Une manière d’évoquer à la fois le passé (le crâne magique utilisé lors d’une assemblée porte d’ailleurs une inscription en allemand) et le présent. Le choix de Johnny Depp pour jouer le sorcier blond a fait débat, et on ne peut s’empêcher de regretter le jeu et la caractérisation plus en nuances de Colin Farrell dans le premier opus. Malgré ces quelques déconvenues, Les crimes de Grindelwald est un divertissement vitaminé, parfois émouvant et simplement… magique!
Amandine Gachnang
Nom | Notes |
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Amandine Gachnang | 17 |