Réalisé par | Stéphanie Chuat, Véronique Reymond |
Pays de production | Suisse |
Année | 2018 |
Durée | |
Musique | Nicolas Rabaeus |
Genre | Documentaire |
Distributeur | Agora |
Age légal | 6 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 797 |
Deux réalisatrices vaudoises décident de faire un film sur des femmes âgées, sur leur solitude et leurs relations. Et c’est une réussite.
En réponse à leur «appel à dames», Stéphanie Chuat et Véronique Reymond avaient reçu une centaine de lettres. Des sexagénaires qui désiraient parler, témoigner.
Avec les cinq retenues, les réalisatrices filment un quotidien habituellement secret: celui qu’on tait, comme si une femme arrêtait d’exister après un certain âge, comme si l’amour se restreignait à une seule forme, à une seule sexualité, comme si la vieillesse et ses préoccupations n’avaient rien à apporter au cinéma. Comme si l’humain n’était pas continuellement face à sa solitude. Captivé, on se plaît à écouter les vies de cinq femmes ordinaires, en remarquant leurs différences bien sûr, mais aussi leur ressemblance indicible. Le film peut se montrer violent, d’une violence calme, celle où de petits détails sont terriblement significatifs, mais il regorge aussi de joies, d’envies et de vitalité.
Est-ce une œuvre d’art? La réponse est impossible. Le documentaire s’offre avec tant d’humanité et de simplicité que le spectateur en est désarmé. Comment juger un cœur ouvert?
Invité-e
Nom | Notes |
---|---|
Christophe Pithon | 16 |
Georges Blanc | 15 |