Réalisé par | Alexandre Castagnetti |
Titre original | Tamara Vol.2 |
Pays de production | France |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Alexandre Castagnetti |
Genre | Comédie |
Distributeur | Pathé Films |
Acteurs | Sylvie Testud, Bruno Salomone, Cyril Gueï, Héloïse Martin, Rayane Bensetti, Blanche Gardin |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 794 |
Tamara (Héloïse Martin) quitte sa province pour s’émanciper à Paris et découvrir les joies de la vie à la capitale. Abandonnant le cocon familial, à savoir une mère-poule envahissante (Sylvie Testud), elle cherche une colocation, qu’elle trouve finalement auprès de son amie Sam (Noémie Chicheportiche). Le hasard fait mal les choses car un des colocataires n’est autre que son ex-petit ami, Diego (Rayane Bensetti): leur séparation, survenue deux ans auparavant, a laissé des traces et surtout des non-dits qui perturbent leur entente. Tamara est bien décidée à l’oublier et cherche à séduire James (Idrissa Hanrot), un beau jeune homme à qui tout semble réussir. Pour se faire remarquer, elle est prête à tout, même à créer sur internet des vidéos, afin de devenir une «It-girl». Mais son cœur finira par lui dicter le bon choix…
Inspirée de la bande dessinée éponyme à succès, ce film aborde la thématique de l’adolescence, du passage de l’enfance à la vie adulte, de ce moment où les jeunes coupent le cordon ombilical pour explorer de nouvelles expériences. La colocation offre des opportunités, à savoir une liberté qui doit être maîtrisée pour ne pas être influencée. En effet, la pression pour réussir sa vie est très forte à 18 ans, âge auquel on se cherche, et les fréquentations peuvent vite emmener ces adolescents sur une mauvaise voie. A travers le destin de Tamara, on constate que les jeunes vivent aujourd’hui à travers les réseaux sociaux et on ne peut que déplorer le danger que représente cette façon d’exister.
Si ce long métrage présente une société pluriculturelle et quelques éléments de réflexion, il n’échappe pas aux clichés des films pour adolescents: les fêtes arrosées, le langage ordurier d’un professeur de natation, une bande-son fatigante à force de décibels, les grandes ficelles romantiques et une longueur excessive du récit.
Nadia Roch
Nom | Notes |
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Nadia Roch | 10 |