Réalisé par | Savi Gabizon |
Pays de production | Israël |
Année | 2017 |
Durée | |
Genre | Drame comique |
Distributeur | trigon-film |
Acteurs | Shai Avivi, Neta Riskin, Yoram Toledano, Asi Levi |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 787 |
C’est son propre questionnement sur la parentalité que le réalisateur israélien Savi Gabizon met en scène dans Longing. Pour cela, il part du tragique pour aller vers l’absurde, un trajet qui lui permet d’explorer les liens familiaux sous tous leurs aspects. Ariel (Shai Avivi) retrouve pour dîner la femme qu’il a aimée des années auparavant, avant qu’une rupture douloureuse ne les éloigne définitivement. Il croit à de simples retrouvailles, un peu gênantes. Elle vient lui annoncer l’existence d’un fils, le sien, et sa mort tragique dans un accident, quelques jours auparavant. Cet homme plutôt froid et seul voit son monde basculer peu à peu, alors qu’il découvre les habitudes de vie et les proches de cet enfant qu’il n’a jamais connu.
Moins que le portrait fragmenté du disparu (peu sympathique), c’est le retour d’Ariel vers les gens qui est au cœur du film. Sa volonté d’honorer son fils devient vite une obsession, donnant lieu à une série de situations cocasses, voire folles. Le réalisateur sait toutefois les traiter avec sensibilité, nous faisant ainsi croire au parcours de ce père qui ne sait pas l’être. Et fait résonner d’autant plus l’écart entre la réalité d’un quotidien partagé, pour ceux qui ont connu le garçon, et les fantasmes - parfois trop exigeants - que l’on peut projeter sur un enfant. Un risque qui guette tout parent confondu.
Objet étrange, entre glauque et comique, tristesse et ouverture à l’autre, Longing refuse de se laisser catégoriser, et c’est bien comme ça.
Adèle Morerod
Nom | Notes |
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Adèle Morerod | 13 |
Serge Molla | 14 |