Réalisé par | Joachim Trier |
Titre original | Thelma |
Pays de production | Norvège, France, Danemark, Suède |
Année | 2017 |
Durée | |
Musique | Ola Fløttum |
Genre | Drame, Science fiction, Thriller |
Distributeur | Outside the Box |
Acteurs | Ellen Dorrit Petersen, Henrik Rafaelsen, Eili Harboe, Kaya Wilkins, Grethe Eltervåg, Marte Magnusdotter Solem |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 786 |
Une timide étudiante vient de quitter ses parents pour rejoindre une université à Oslo. Elle passe alors du monde de l’enfance à celui de l’adolescence, fait de découvertes sur soi et les autres, d’interrogations sur le passé et l’avenir, sur la vie tellement plus complexe qu’il n’y paraît. Ce qui frappe au premier abord dans ce film, c’est son climat et sa froideur. Rien ou si peu ne génère quelque confiance, bien au contraire. Les gestes et les relations, tout comme la nature, paraissent hostiles. Et ce ne sont pas les convictions enfermantes des parents - l’intégrisme chrétien du père en particulier - qui permettront à leur fille de véritablement grandir. Bien au contraire. Cependant Thelma a beau vouloir résister de toutes ses forces à la tentation (d’émancipation), son corps et son âme l’y appellent.
L’ambiance globale créée par le réalisateur d’Oslo, 31 août (2011) et de Back Home (2014) suscite ici le malaise. Le dysfonctionnement de la famille de Thelma est tel qu’il se mue en fatum (destin). Et c’est là que l’étude attentive et glacée glisse inexorablement vers l’horreur, où la glace se brise et révèle les secrets les plus enfouis. Hélas, le surlignage est trop présent, par l’usage des symboles, celui du serpent tentateur notamment, ou l’utilisation de nappes musicales envahissantes. Heureusement, le visage de Thelma (Eili Harboe), d’inquiétants vols d’oiseaux en formation ou l’étendue gelée du lac jouxtant la maison parentale expriment l’essentiel.
Serge Molla
Nom | Notes |
---|---|
Serge Molla | 12 |
Georges Blanc | 14 |