Réalisé par | Christophe Ali, Nicolas Bonilauri |
Pays de production | France, Belgique, Luxembourg |
Année | 2015 |
Durée | |
Musique | Jérome Lemonnier |
Genre | Thriller |
Distributeur | Adok Films |
Acteurs | Nathalie Baye, Malik Zidi, Johan Leysen, Sabrina Seyvecou, Jean Stan Du Pac |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 730 |
Thomas (Malik Zidi) conduit en urgence sa femme à la maternité. Stressé et sous une pluie battante, il heurte accidentellement un jeune homme qui sera tué sur le coup. Neuf ans plus tard, la mère du jeune homme, Marie-France (Nathalie Baye), que le chagrin a progressivement conduite vers la folie psychopathe, se fait engager incognito comme secrétaire de Thomas, va se rendre indispensable et prendre une place de plus en plus grande dans sa vie, pour accomplir une vengeance implacable et démente. Thomas et les siens ne se douteront pas qu’ils laissent entrer dans leur vie la désolation et la folie.
Dommage, ça partait bien.
Les vingt premières minutes du film mettent en place une atmosphère étouffante dans une ambiance de thriller psychologique lorgnant vers DePalma et Hitchcock. Le spectateur ne cesse de se demander jusqu’où cette vengeance irrationnelle va aller et quel est le véritable but de Marie-France. Malheureusement au bout d’un moment, le film cesse d’être un thriller psychologique et devient un thriller tout court, avec des coups de théâtre de plus en plus improbables. Marie-France va même devenir la belle-mère de Thomas, un peu gros quand même… Plus la psychopathe se met à jouer de l’intimidation voire du couteau de cuisine, plus il est invraisemblable que Thomas et ses proches n’aient pas le plus petit doute sur elle.
Livrés à eux-mêmes, les acteurs semblent s’ennuyer. Nathalie Baye n’a certes jamais été dans le cabotinage outrancier, mais ici elle fait tout juste le service minimum, comptant sur la musique et son regard mi-ange mi-démon pour instaurer une ambiance de peur. Ce qui nous maintient en éveil est le suspense du devenir de la relation entre Marie-France et le fils de Thomas. Car il est évidemment né en même temps qu’elle perdait son enfant. Mais en évoluant vers le sanguinolent, les auteurs tuent le réel malaise que l’on ressent au début.
Philippe Thonney
Nom | Notes |
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Philippe Thonney | 11 |
Nadia Roch | 12 |