Critique
Réalisateur d’un premier long métrage en 1998 (… COMME ELLE RESPIRE), Pierre Salvadori s’essaye au polar. Mais rien qui fasse rêver, rien qui soit d’envergure, une sorte de polar du peuple: petits voyous, dealers maladroits, escrocs à la petite semaine.
Antoine (Mathieu Demy), Stéphane (Guillaume Depardieu), Marie (Marina Golovine), vivent de leurs trafics, et se font manipuler par plus escroc qu’eux (Robert Castel), le tout sous le regard impuissant d'un patron de bistrot dont rien dans le film ne permet de comprendre pourquoi il prend cette affaire tant à cœur (Serge Riaboukine).
C’est juste si ici ou là, une observation, par exemple celle de gens qui se disputent dans la rue sous le regard d’Antoine visiblement perturbé par ce qu’il voit, émerge de cette insignifiance. Pour le reste, c’est plat, sans relief, sans âme, sans vie.
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