The Riot Club

Etre reçu à Oxford est un honneur pour la plupart des étudiants. Mais pour une poignée de rejetons des familles les plus riches et huppées du Royaume-Uni, pour la crème de la crème, cela va de soi. Et dix d’entre eux, charmants, élégants, convaincus d’être l’élite de la société vont se révéler particulièrement prétentieux, arrogants et abjects. Leur plus grand titre de gloire est en effet d’appartenir au Riot Club et de perpétuer les traditions de débauche et d’excès d’un cercle légendaire et exclusif vieux de 300 ans.
C’est en toute impunité qu’ils exercent leur pouvoir et déchaînent leur violence: bizutages répugnants, humiliations, traitements dégradants, brutalités extrêmes. Cyniques, méprisants et ignobles à l'égard de ceux qui n'appartiennent pas à leur monde, ils consomment sans limite alcools et drogues et traitent les femmes comme des objets sexuels.
Ce film est l'adaptation de «Posh», la pièce à succès de Laura Wade, qui est également scénariste de The Riot Club. Non sans complaisance, il dénonce jusqu’à la nausée les dérives d'un cercle d'étudiants totalement corrompus par l'argent et pervertis par l’effet de groupe qui autorise tous les excès et les amplifie. Et son manque de distance critique nous rend voyeurs et complices de ces comportements infamants.