Réalisé par | Mike Leigh |
Pays de production | Grande-Bretagne |
Année | 2014 |
Durée | |
Musique | Gary Yershon |
Genre | Biopic, Drame |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | Timothy Spall, Marion Bailey, Ruth Sheen, Paul Jesson, Dorothy Atkinson |
Age légal | 8 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 714 |
Dix-huit ans après Secrets et mensonges qui lui valut la Palme d’or à Cannes, Mike Leigh a choisi de brosser le portrait du peintre britannique J.M.W. Turner, grand maître de la lumière et précurseur de l’impressionnisme. Il s’est attaché plus particulièrement aux vingt-cinq dernières années de la vie du peintre, mort en 1851, alors que celui-ci s’isole de plus en plus après le décès de son père, qui l’a beaucoup affecté. Jamais marié mais tout de même père de deux filles, Turner devient de plus en plus taciturne, grognon et méprisant à l’égard de sa fidèle gouvernante qu’il exploite sexuellement.
Comment cet homme taciturne, aux sentiments refoulés, a-t-il pu créer des chefs-d’œuvre rayonnants de luminosité, comme sa «Tempête de neige en mer» ou encore son célébrissime «Coucher de soleil écarlate»? C’est ce que nous révèle le film à l’esthétique remarquable. A coup de borborygmes et de grommellements, le comédien Timothy Spall a réussi à camper cet ours mal léché, habité par le génie, qu’une veuve, Mrs. Booth, qui possède une pension de famille au bord de la mer, finit par apprivoiser et avec qui il vivra le reste de sa vie sous le pseudonyme de Mr. Booth. Mike Leigh traduit bien les raideurs de l’artiste et de l’époque prévictorienne, mais s’y attarde pendant plus de deux heures, ce qui finit par peser au sepctateur . Le film aurait gagné à être nettement plus court.
Nom | Notes |
---|---|
12 | |
Daniel Grivel | 16 |
Geneviève Praplan | 12 |
Nadia Roch | 13 |
Anne-Béatrice Schwab | 15 |
Georges Blanc | 15 |