Transformers - L'âge de l'extinction

Comme le dit un des protagonistes, les films d'aujourd'hui ne sont plus que des sequels ou des remakes. Celui de Michael Bay se range dans la première catégorie, puisqu'il est le quatrième de la série Transformers - et il semble qu'il ne sera pas le dernier... Une histoire à 165 millions de dollars, qui se trouvait à la tête du box office étasunien (36,4 millions de dollars après une semaine d'exploitation).

Les passionnés d'extraterrestres style Goldorak se transformant en mythiques voitures de sport ou en camions-tracteurs rutilants en auront pour leur argent: la guerre entre les Autobots (serviteurs du genre humain) et les Décepticons (pas de commentaire...) reprend de plus belle, sous une avalanche ininterrompue d'effets spéciaux assortis d'une bande-son assourdissante faisant trembler les gradins de la salle... Vroumvroum bangbang!

Techniquement, c'est bien fait, mais il n'y a pas la plus petite touche d'humour, et puis trop, c'est trop: impossible de s'accrocher à ce torrent de truquages. C'est comme si un film porno alignait les actes sexuels sans la moindre interruption: mort d'ennui (deux heures trois quarts de matraquage), le spectateur n'en peut plus...